Scénario

Rien de très foudroyant de ce côté-là, bien que des rebondissements surviennent, servis par une mise en scène que j'ai trouvée efficace.
On se laisse prendre par l'histoire de Gray le guerrier viril et de ses acolytes, sous testostérone eux aussi.

Technique

Graphiquement, il y a du bon et du moins bon.
Les décors, par exemple, sont vraiment classe et vastes (on évolue dans des couloirs, comme dans la majorité des FPS actuels). A l'inverse, la modélisation des visages est vraiment pas top... Dans les cinématiques, c'est flagrant et dommage!
J'ai constaté un peu d'aliasing ici et là, mais rien de réellement troublant. Juste à la fin du jeu, j'ai eu un freeze aussi, et ça a été le seul!
Les animations sont parfois bancales. Les corps des ennemis font n'importe quoi des fois, après qu'on les ai maltraités... Bizarre...

Gameplay

Bulletstorm mêle "FPS nerveux" à "combos dévastateurs" avec brio! On défouraille les ennemis en très grand nombre avec les armes à disposition (équivalents de fusil d'assaut, magnum, sniper, shotgun... mais aussi d'autres joyeusetés plus originales) en utilisant le mode de tir classique (balles) ou secondaire, appelé "charge", spécifique à chaque pétoire (par exemple, le magnum lance des fusées explosives, en mode charge). De quoi varier les plaisirs, donc.
Gray a aussi la possibilité d'utiliser une sorte de fouet énergétique relié à sa main gauche, qui lui permet d'attirer à lui les ennemis ou certains éléments de décor, pour ensuite les envoyer bouler d'un grand coup de latte.
Tous les équipements (armes et fouet) sont améliorables via de petits pods échoués ici et là, traînant sur le chemin, moyennant des skillpoints, obtenus en réalisant des skillshots.
Un skillshot, c'est quoi? Tout simplement un frag fait avec classe et/ou brutalité et dégueulasserie. Chopez un mob avec votre fouet et balancez-le contre un cactus et le skillshot "Acupuncture" vous rapportera des points! Pour rester dans le thème de l'empalement, si vous remplacez le cactus par des barre de ferraille bien rouillée, vous obtiendrez des points grâce au skillshot "Poupée Vaudou"! En tirant dans le cul des ennemis (oui, oui) vous aurez le skillshot "Entrée des Artistes" et les skillpoints qui vont avec. Variez donc les plaisirs et vous aurez plein de points à dépenser au "magasin", et ainsi donner dans l'upgrade de votre armement de mort!
Vous l'aurez compris, Bulletstorm tape dans l'humour gras. Les skillshots, les dialogues... Tout est fait pour retranscrire une ambiance virile et décomplexée qui fonctionne très bien!

Bande son

Les doublages sont corrects et font honneur aux dialogues poilants et graveleux. Les musiques, quant à elles, sont très chouettes et accompagnent les scènes d'action avec succès.

Multijoueurs

Il y a un mode multijoueur, mais je ne l'ai pas encore testé. J'éditerai mon post au cas où!

Durée de vie

Le mode solo a dû me prendre environ huit heures je pense. Ce n'est pas extraordinaire, mais c'est suffisant pour un FPS combo-bourrin-panpanculcul. On ne s'ennuie pas et le jeu arrive à tenir en haleine jusqu'au dernier moment.


Conclusion

Selon moi, Bulletstorm est ce que Duke Nukem Forever aurait dû être: nerveux et irrévérencieux. Certes, le level design n'est pas super et de petits défauts ponctuent le jeu par endroits, mais l'ensemble est vraiment très sympathique!
Je me suis bien marré avec les dialogues, le gore, les skillshots et la patate d'enfer qui découle de tout ça.

Les + :

• Un FPS nerveux, jouissif dans le crade
  
• Les décors, vraiment impressionnants parfois
  
• L'humour omniprésent
  

Les - :

• Les visages et certaines animations
  
• On ne revient pas forcément dessus après l'avoir fini