"Alain Remy, rendu célèbre sous le nom de Gaston, vient d'être licencié pour "faute grave" d'Ubisoft Montpellier, après 6 ans de collaboration et plus de 63 CDD passés avec la firme. Par 'faute grave", entendez par là que l'homme s'est fait jeté pour avoir réalisé des caricatures sur la vie quotidienne du studio. Oui, rien de plus...

Interrogé par notre confrère Gameblog pour apporter plus de précisions à cette affaire, Alain Remy ne comprend toujours pas la raison de son licenciement alors qu'il réalise ses dessins humoristiques depuis plus de 6 ans. Selon lui, l'arrivée d'une nouvelle DRH en mai 2012 a eu raison de sa tête, ce qui l'a forcé depuis à attaquer Ubisoft aux Prud'hommes. Extraits :

Ça fait 6 ans que je fais ces dessins, c'est un peu les guignols de l'info. Parfois il y a eu des grincements de dents, c'était autant sur les employés que la direction, mais rien de grave. On ne m'a jamais formulé la moindre menace ou avertissement sérieux. Et puis ce n'est jamais sorti du cadre interne.

" Oui, je me suis bien fait virer pour des dessins qui circulaient en interne chez Ubisoft. C'est le motif du licenciement. Faute grave. J'ai été récompensé pour l'ensemble de mon oeuvre. Je soulignerai cependant qu'avant la faute grave, il y a toute une gamme de sanctions. Je mettais le doigts sur des méthodes de grosses entreprises, rien de plus. "

" Moi je veux justice. C'est pas une question de fric. Si j'ai fait une faute grave, ça fait 6 ans que je la fais. C'est les caricatures de Mahomet version Ubisoft. Depuis que j'ai été viré, le directeur d'Ubisoft Montpellier a été muté. On sent des tensions ". "

P3L

Ah ouai, ça va loin là...

Je préfère voir les dessins pour lesquels il a été viré avant de juger. Si il n'avait pas été viré jusque là, c'est que ses dessins ne posaient pas problème, qu'ils étaient bon enfant.
Là si tout d'un coup il a été viré, c'est peut-être que sur les derniers dessins il a été trop loin.

Mise à jour de l'article sur P3L:

" "La liberté d'expression, oui. L'humour, oui. Les insultes sexuelles, racistes et les attaques personnelles avilissantes contre les collègues, non !

(...)

Il n'a pas été embauché pour caricaturer la direction. Au début, c'était bon enfant. C'était Tintin et le capitaine Haddock. On ne mettait pas en scène un directeur en train de se faire sodomiser, ou la directrice des relations humaines, les seins nus, qui se fait sucer les orteils par deux salariés !"

Selon l'avocate, Gaston avait déjà été averti, après des dessins qui avaient choqué : "Il a récidivé au mois d'octobre dernier après quelques mois d'accalmie".

Le conseil des Prud'hommes rendra sa décision, sur le caractère abusif ou pas de ce licenciement, et sur la réintégration dans l'entreprise réclamée par Gaston, le 26 juillet prochain. "

Quel petit cochon!

Hihi

Si c'est vrai, effectivement là il est allé un peu loin...

Pour moi si il a déjà été averti, c'est justifié.

Après une mise à pied devrait être faites avant le licenciement.