| Sujet: Etude de l'impact des jeux video sur la scolarité Lun 3 Fév - 18:17 | |
| " Dire que les préjugés à propos de la pratique du jeu vidéo sont nombreux tient de la gageure tant il n'est pas rare de croiser au détour d'un reportage, d'une conversation ou d'un article de journal des assertions selon lesquelles la pratique régulière de notre loisir favori impacterait négativement notre vie, à commencer par notre réussite scolaire. Mais une étude pour le moins sérieuse vient infirmer cette idée. Effectivement, la - accrochez-vous - Direction de l'Evaluation, de la Prospective et de la Performance (DEPP) du Ministère de l'Education Nationale a réalisé une enquête sur l’impact des loisirs des adolescents sur leurs performances en classe. En se basant sur un vaste échantillon de 27.000 adolescents de 14 ans, la DEPP a établi à l'aide d'un questionnaire couvrant un large panel d'activités extrascolaires (Internet, télévision, jeux vidéo, films, musique...), une corrélation entre les performances scolaires et la pratique plus ou moins assidue de telle ou telle activité. La pratique du jeu vidéo n'impacte pas les performances scolaires Il apparaît alors que certains loisirs impactent positivement ou négativement certaines facultés cognitives comme l'acquisition des connaissances ou la compréhension. L'élément commun à toutes les activités répertoriées dans cette étude résidant dans l'acquisition des connaissances, cette dernière sera retranscrite dans le tableau suivant, qui compare les bienfaits et méfaits de la pratique régulière d'un loisir ou d'un autre et leur propension à offrir de nouvelles connaissances aux adolescents qui s'y adonnent.Tableau disponible sur le lien source La pratique de la lecture remporte naturellement la palme pour une raison qui tient essentiellement à la richesse du vocabulaire en contact avec le lecteur. Alors que le jeu vidéo n'a pas toujours bonne presse, l'étude révèle qu'il demeure un loisir de détente neutre, qui n'a pas d'influence néfaste sur les performances scolaires et cognitives des adolescents. En bon dernier, le visionnage régulier de programmes de télé-réalité ne brille pas par sa capacité à être un vecteur de culture générale. Bien entendu, il est nécessaire de remettre en perspective cette étude qui demeure très clinique et ne prend pas en compte des éléments tels que le contexte social-économique des adolescents interrogés. Par ailleurs, on ne pourra pas décemment systématiser ces résultats sous peine de tomber dans des généralités qui n'ont pas lieu d'être. N'hésitez pas à débattre de tout cela, mais imprégnez-vous au préalable de la totalité de l'étude afin d'avoir l'intégralité des arguments en main. Bonne lecture, et bon jeu!" Source |
|