ScénarioJ'ai trouvé que le scénario n'était pas le point fort du jeu. Même si au début on ne sait rien, une fois que tout se révèle on se rend compte que ce n'est rien de très complexe.
TechniqueDifficile, aujourd'hui, d'évaluer un jeu de 2002 sur son aspect technique, surtout si on y joue pour la première fois. Malgré le clipping et quelques bugs de collision, je pense que c'était plutôt beau pour l'époque, même si de mon côté je trouve les décors assez vides et surtout austères, contrairement à un Majin and the Forsaken Kingdom où c'est plus varié, plus coloré (je compare les 2 jeux car je les trouve semblables en plusieurs points).
GameplayLe gameplay est principalement centré sur la jeune fille Yorda. En effet, vu qu'elle est sans défense et pourchassée par des ombres, il faut toujours veiller sur elle. En lui tenant la main lorsqu'on se déplace, en étant à l'autre bout d'un petit précipice près à la rattraper lorsqu'elle saute, en lui tendant la main au bord d'une plate-forme pour l'aider à grimper...
Cela offre une façon de jouer assez originale vu qu'on doit veilleur sur elle d'un bout à l'autre du jeu (ou presque, mais je ne vous spoilerai pas
), contrairement par exemple à un Zelda ou un Mario, où on ne voit la princesse pratiquement jamais de tout le jeu.
Toutefois, cela est à double tranchant, puisque notre petite Yorda est victime du syndrome du boulet. Elle n'est pas capable de grimper le long d'une chaîne ou d'une corde, elle met 2 ans pour monter ou descendre une échelle, sans compter que des fois, sans qu'on sache pourquoi, elle change toute seule de direction sur l'échelle, même si on l'appelle elle continue jusqu'à être arrivée au bout avant de reprendre l'échelle pour venir vers nous, et tout ça c'est lorsqu'elle veut bien prendre l'échelle, des fois on l'appelle pour qu'elle prenne l'échelle mais elle tourne autour pendant un bon moment avant de décider de la prendre (je me souviens encore en train de dire : "L'échelle. L'échelle ! Montes l'échelle ! Mon Dieu..."
).
Après c'est du classique : plein d'énigmes à résoudre en tirant des leviers, déplaçant des objets, allumant des torches, etc...
Le gros défaut reste tout de même la caméra. Ça se voit que les développeurs ont voulu faire des effets avec la caméra, mais des fois, pour ne pas dire souvent, c'est plus gênant qu'autre chose.
Bande sonDifficile de donner son avis sur la bande son. Les musiques sont très discrètes, en fait il n'y en a quasiment pas, mais le peu qu'il y a est plutôt pas mal, très mélancolique. Les doublages sont peu nombreux, mais les développeurs ont quand même fait l'effort d'inventer une langue pour Yorda et un autre personnage que je ne citerai pas pour ne pas vous spoiler.
MultijoueursApparemment une fois qu'on a fini le jeu une fois il est possible de le faire une 2ème fois à 2 joueurs (l'un contrôlant Ico, l'autre Yorda) et accessoirement de comprendre ce que Yorda et l'autre personnage disent. Je n'ai pas testé et ne sait donc pas si l'autre joueur doit obligatoirement être à côté de nous ou si on peut jouer avec un(e) ami(e) online, la première possibilité me semble tout de même plus probable.
Durée de vieComptez 6-7h pour finir le jeu une première fois, un peu plus si vous le faite une 2ème fois avec un(e) ami(e), ce qui est donc correct.
ConclusionIco est un jeu sympathique, original dans son approche, qui devrait vous faire passer un bon moment malgré ses quelques défauts. Toutefois contrairement à beaucoup je ne l'élèverai pas au rang de chef d'oeuvre.
Les + :- Gameplay original
- Possibilité de refaire le jeu à 2
Les - :- Décors austères et peu variés
- Musiques quasi inexistantes
- Dommage que Yorda soit autant un boulet
15/20